Dans le cadre du comité de travail conjoint permanent sur la mobilisation des connaissances, la Société Santé en français et le Consortium national de formation en santé (CNFS) présentent les résultats de leur collaboration.
Portraits de quelques chercheuses et leurs activités de recherche
Stéphanie Collin
Suzanne Dupuis-Blanchard
Danielle de Moissac
Infographies et Instantanés de recherche
Chaires de recherche
touchant la santé et la francophonie
Chaire de recherche de l’Université d’Ottawa et de l’Institut du Savoir Montfort sur la santé des francophones de l’Ontario, Louise Bouchard et Jacinthe Savard, Université d’Ottawa et Institut du Savoir Montfort
Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en santé, Marie-Claude Thifault, Université d’Ottawa
Chaire de recherche en santé CNFS – Volet Université de Moncton sur le vieillissement des populations, Suzanne Dupuis-Blanchard, Université de Moncton
Chaire en médecine familiale de l’Université d’Ottawa et de l’Institut du Savoir Montfort, Lise M. Bjerre, Université d’Ottawa et Institut du Savoir Montfort
Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques, François Larocque, Université d’Ottawa
Chaire de recherche en francophonie internationale et santé de l’immigrant ou du réfugié d’Afrique francophone subsaharienne, Marie-Hélène Chomienne, Université d’Ottawa
Chaire de recherche en francophonie internationale sur les technologies numériques en santé, Sylvie Grosjean, Université d’Ottawa
Chaire de recherche Montfort sur l’organisation des services de santé, François Durand, Institut du Savoir Montfort (Université d’Ottawa)
Danielle de Moissac
Danielle de Moissac est professeure titulaire à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface au Manitoba. Son début de carrière professionnelle, d’abord comme infirmière puis en recherche fondamentale en physiologie, l’a menée à poursuivre un doctorat en physiologie à l’Université du Manitoba. Aujourd’hui, elle dirige un programme de recherche portant sur la santé et l’accès aux services sociaux et de santé en français pour les francophones vivant en situation minoritaire tant au Manitoba qu’ailleurs au Canada. Depuis 2005, elle mène des études auprès des jeunes, des aînés, des personnes issues de l’immigration et des personnes LGBTQ2S.
Elle a récemment obtenu un financement de la SSF pour la mise sur pied d’un programme de dépistage et d’aiguillage des étudiants postsecondaires à risque dans trois établissements postsecondaires au Manitoba, en Saskatchewan et dans le Nord de l’Ontario. Ce programme, élaboré suite à une étude portant sur la santé mentale et les comportements à risque des jeunes adultes dans cinq universités canadiennes, vise à identifier les étudiants dans le besoin, tôt dans leur parcours postsecondaire, afin de les aiguiller vers les services de soutien sur campus et dans la communauté. Une recherche, financée par le Consortium national de formation en santé, mesurera l’impact de l’initiative. D’autres de ses projets comprennent une recherche-action participative auprès des étudiantes en sciences infirmières et auprès d’adolescents francophones LGBTQ2S, avec comme objectif d’identifier les besoins de ces jeunes dans le cadre éducatif et développer des interventions pour améliorer leur bien-être.
Publications pertinentes :
MoreSuzanne Dupuis-Blanchard
Suzanne Dupuis-Blanchard est professeure titulaire à l’École de science infirmière de l’Université de Moncton, détentrice de la Chaire de recherche en santé CNFS-Université de Moncton sur le vieillissement ainsi que directrice du Centre d’études du vieillissement. Infirmière depuis 30 ans, son programme de recherche porte sur les dimensions du maintien à domicile avec un intérêt particulier pour les personnes âgées qui demeurent dans des communautés linguistiques officielles en situations minoritaires (CLOSM).
Elle a récemment obtenu un financement important de l’Agence de santé publique du Canada et le Gouvernement du Nouveau-Brunswick dans le cadre du Projet pilote sur les aînés en santé pour l’implantation d’un modèle innovateur au soutien des aînés à domicile. D’autres de ses projets portent sur l’impact de la COVID-19 sur les proches aidants, la mise au point d’un système de surveillance améliorée de la démence, les modèles de cohabitation pour le maintien à domicile ainsi que l’impact d’un programme de promotion de la santé pour les aînés. Elle est la présidente du Conseil national des aînés au gouvernement fédéral et la présidente sortante de l’Association canadienne de gérontologie. Suzanne détient un doctorat en science infirmière de la University of Alberta et récemment un Doctorat honorifique en Lettres sacrées de la Huntington University en reconnaissance de ses contributions dans le domaine du vieillissement.
Stéphanie Collin
Stéphanie Collin est professeure adjointe en gestion des services de santé et en administration publique à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton. Elle a récemment obtenu des financements de recherche du Consortium national de formation en santé (CNFS) et de la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick (FINB) pour étudier l’accès aux services de santé en français et les pratiques innovantes visant à améliorer la qualité et la sécurité des services offerts aux communautés francophones et acadiennes. Son livre, traitant de la réforme du système public de santé du Nouveau-Brunswick lancée en 2008, vient tout juste de paraître aux Presses de l’Université d’Ottawa. Stéphanie détient un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal.
Principales publications :